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Les skulls bones

SKULL AND BONES 
L'Ordre de Yale 
 
«La dernière année (de mes études à Yale), je suis devenu membre du Skull and Bones, une société secrète, 
si secrète en vérité que je ne peux en dire davantage. Je m’y suis fait 14 nouveaux amis». 
G W BUSH, Avec l’aide de Dieu, Paris, éditions Odile Jacob, 2000, p. 76  
 
Le Skull and bones (littéralement 'crâne et os') est une société secrète de l'université de Yale aux États-Unis. Ce groupe est aussi connu par les anglophones sous les noms «Chapter 322» et «Brotherhood of Death» ('confrérie de la mort'). Ce serait la première société secrète qui ait vu le jour à Yale, sous l'impulsion de William Huntington Russell en décembre 1832. À la fin du XIXe siècle, elle constitue l'une des plus prestigieuses sociétés secrètes américaines, avec "Scroll and Key", "Wolf's Head", "Book and Snake" et "Berzelius". La "Jason Society" (ou Jason-Scholars) est l'élite de l'ordre de Yale. 
 
 
 
Quelques sociétés d'honneur implantées dans d'autres universités ont visiblement été inspirées par le Skull and Bones ou possèdent un prestige similaire, ses membres étant reconnus comme l'élite par les étudiants. Ce sont par exemple le "Cap and Skull" à l'université Rutgers, la société "Bishop James Madison" au College of William and Mary ou l' "Iron Arrow Honor Society" à l'université de Miami. 
 
Il existe d'autres sociétés portant le nom Skull and Bones : à la Pennsylvania State University ou encore à l'Université Vanderbilt, mais ce ne sont que des clubs d'anciens élèves qui n'ont, à part le nom et le logo, absolument rien à voir avec le Skull and Bones originel. 
 
 
L'Ordre de Yale n'est qu'une extension de l' Ordre des Illuminés de Bavière fondé au XVIIIe siècle par le sinistre Adam Weishaupt. Tous les cercles mondialistes (Trilatérale, Bilderberg, CFR, Pilgrim Society, Conseil Atlantique, Bohemian Club de San Francisco, ... ) ne sont que des cercles extérieurs de l'Ordre de Yale, un des plus importants "noyaux dirigeants" de la subversion, à l'échelle de la planète. La domination mondiale demeure leur préoccupation majeure. Le blason est celui des "Skull and Bones" (crânes et os) qui figurait aussi sur les uniformes des SS. Le nombre 322 est un homage à Adam Weishaupt. Financé par la famille Rotschild, l'Ordre des "Illuminati" a été créée par Adam Weishaupt, un professeur de loi Canonique à l'Université d'Ingolstadt en Allemagne. Etant né un 6 février 1748 dans une famille Juive, puis converti au Catholicisme Romain, il devînt Jésuite. Franc-maçon, s'étant séparé de l'Eglise Romaine Catholique, il était lourdement impliqué dans la pratique de la sorcellerie. Il est mort le 18 Novembre 1830 à Gotha. Ce 18 Novembre était le 322e jour de l'année. 
 
 
ORIGINES  
 
William Huntington Russell, un cousin de Samuel Russel, étudie en Allemagne de 1831 à 1832. L’Allemagne est alors une terre d'idées nouvelles. La méthode scientifique y est appliquée à toutes les études sur le comportement humain. Samuel Russell, cousin de William Russell, est un important protagoniste de la guerre de l’opium. De nationalité états-unienne, il est le fondateur de la Russell & Company en 1813, qui va concurrencer, dans les années 1820, la domination britannique sur le trafic de drogue en direction de la Chine. L’un des membres éminents de la société était Warren Delano, Jr, le grand-père de Franklin Delano Roosevelt. 
 
La Prusse se reproche la défaite de ses forces armées contre celles de Napoléon en 1806 alors que ses soldats sont considérés comme étant les meilleurs au monde. C'est ainsi qu'en 1817, les universités allemandes créent un nouveau type de système éducatif basé sur les principes, toujours appliqués à l'heure actuelle, établis par Jean-Jacques Rousseau et John Locke. Johann Gottlieb Fichte, dans son « adresse au peuple allemand », déclare que les enfants doivent désormais prendre les rênes de l’État. Sa chaire à l’Université est reprise par Hegel qui y enseignera jusqu’à sa mort en 1831. C'est avec ce dernier que la philosophie idéaliste allemande issue de Kant atteint son point culminant. 
 
 
L'Allemagne possède des sociétés secrètes composées d'étudiants. William Huntington est ainsi initié dans une de ces sociétés d'étudiants. De retour à Yale, en 1832, il y crée avec Alphonso Taft la société du Skull and Bones. Le terme Bones s'avère être le chapitre d’un corps au sein d'une université allemande.  
 
Au début du XVIIIe siècle, l’ensemble des universités américaines, qu’il s’agisse d’Harvard, Dartmouth, Williams, Bowdoin, Middlebury ou encore Amherst, ont été fondées par des Congrégationnalistes. Mais ils subissent alors la concurrence des Presbytériens, ce qui incite le président d’Harvard, Increase Mather, à agir. En 1701, il quitte son poste et créée une nouvelle université, «afin que l’Intérêt de la Religion soit préservé, et que la Vérité soit transmise aux générations futures». Avec l’aide de dix pasteurs, dont neuf viennent d’Harvard, il parvient ainsi à fonder le Collegiate School of Connecticut. En 1711, Isaac Newton, Richard Steel et Elihu Yale sont approchés pour transmettre des livres de leur collection personnelle à la jeune institution. Les contacts avec Yale, devenu extrêmement riche grâce à ses activités au sein de la Compagnie des Indes orientales et en tant que gouverneur de la colonie de Madras, sont particulièrement fructueux. Il finance également largement l’université, qui lui rend hommage en prenant son nom, à partir de 1720, Yale University. 
 
 
 
Les liens avec le congrégationnalisme garantissent le puritanisme de l’enseignement et du mode de fonctionnement de Yale. Les étudiants et professeurs doivent prononcer une profession de foi à leur entrée dans l’établissement, et peuvent être renvoyés si leur sincérité est sérieusement mise en doute. À ce puritanisme s’ajoute un élitisme forcené : les étudiants sont classés, dès leur arrivée à Yale, non pas en fonction de leurs capacités, mais de la position sociale de leurs parents. En tête de classe, les fils ou petit-fils de gouverneurs, de vice-gouverneurs. Puis viennent les membres des familles de juges de la Cour suprême. Un plus bas dans le classement, on trouve les fils de pasteurs et d’anciens élèves. En queue de peloton, les fils de fermiers, de marchands et d’artisans. Ce classement décide de la place attribuée à chaque élève dans les salles de classe, à la chapelle et à la cantine. Ainsi Yale devient l’exemple idéal-typique d’une institution reproduisant les élites et leur hiérarchie interne. Le déclassement est en général occasionné par un manquement disciplinaire, et sanctionne le fait que l’élève a ainsi entaché l’honneur de sa famille. Il faut ajouter à ce mode de fonctionnement peu banal la licence explicitement donnée aux élèves plus âgés de bizuter, voire de brimer et d’humilier les étudiants des classes inférieures. Le règlement prévoit une série de mesures visant à assurer le respect de la hiérarchie la plus arbitraire, fondée uniquement sur l’âge. Lyman Bagg a raconté dans un ouvrage, Quatre ans à Yale, paru anonymement en 1871, comment il analysait les mécanismes mis en place par l’institution. Ces pratiques autorisées reflètent selon lui le « pouvoir énorme des "coutumes" de l’école dans la création d’une folie temporaire qui fait des hommes faibles des êtres cruels et des hommes bons des êtres sans pitié ». 
 
Cette propension à l’élitisme, à la hiérarchie brutale et au puritanisme incite les élèves, à la fin du XVIIIe siècle, à monter plusieurs sociétés parallèles à l’université. Il s’agit au départ d’associations littéraires, telles que Linonia et Brothers in Unity. L’ensemble des élèves est appelé à adhérer à l’une ou l’autre des organisations. Ce qui n’est pas assez élitiste pour ceux qui souhaitent une stricte reproduction de la nouvelle « aristocratie » états-unienne. En 1780 la branche Alpha de l’organisation Phi Betta Kappa est fondée à Yale. Plusieurs autres sociétés fleurissent à l’époque : la Beethoven Society, l’Hexahedron Club... Petit à petit, les salons littéraires perdent de leur importance, remplacés par des sociétés secrètes, plus élitistes et plus fermées. Au milieu du XIXe siècle, on en dénombre trois principales : les Skull and Bones (Crâne et os), les Scroll and Key (Parchemin et clé) et Wolf’s Head (Tête de loup). Parallèlement, le corps enseignant de Yale décide de suivre le mouvement.  
 
Il est difficile d’établir avec précision les circonstances de la création de la société secrete. Il s’agirait, au départ, d’une réaction à l’exclusion d’un membre des Phi Beta Kappa, Eleazar Kingsbury Forster. Indigné par le procédé, et souhaitant redonner sa vitalité à Yale, William Russell aurait condamné Phi Betta Kapa, pris Forster sous son aile et fondé, avec treize autres étudiants de Yale (dont Alfonso Taft), une société encore plus secrète et encore plus forte, originellement intitulée le Club Eulogie, du nom de la déesse grecque de l’éloquence. Sous l’influence d’un récent voyage en Allemagne, Russell importe bon nombre de références germanques dans le rituel. En 1833, les jeunes membres adoptent la tête de mort et les ossements comme emblème. À la même époque, le chiffre 322 devient le "chiffre clé" de l’organisation. C’est en effet en 322 avant JC qu’est mort l’orateur grec Démosthène. Selon la "tradition Skull and Bones", la déesse Eulogie aurait alors rejoint le paradis, avant de redescendre en 1832 et de rejoindre la société secrète. 
 
Depuis 1832, à Yale, quinze juniors sont brutalisés chaque année par leurs aînés afin d’être initiés et intégrés au groupe l’année suivante. On dit que chaque initié reçoit 15 000 dollars et une montre de grand-père. Loin d’être une sorte de maison du plaisir dont l'activité se réduirait aux seules années de campus, le groupe conserve par la suite des relations suivies afin de favoriser la réussite de ses membres dans le monde post-universitaire. 
 
Le fonctionnement de l’organisation est aujourd’hui mieux connu. Quinze membres sont recrutés chaque année, ce qui permet d’estimer à environ 800 le nombre de membres vivants de l’organisation à n’importe quelle date donnée. Encadrés par des membres plus anciens, les quinze nouveaux impétrants se réunissent deux fois par semaine pendant un an, pour discuter à la fois de leur vie, de leurs études ou de leurs projets professionnels. Des débats sur des questions politiques et sociales ont également lieu. Une fois par an, la société organise une retraite à Deer Iland, une vaste île située dans le fleuve Saint-Laurent, près de New York, où a été construit un club cossu à l’anglaise, conformément à la volonté de George D. Miller, membre des Skull & Bones et généreux donateur de la résidence. 
 
 
INFLUENCES  
 
Dans son livre L’Établissement secret américain, Anthony Sutton dénonce la capacité du SandB à établir des chaînes d’influences verticales et horizontales, ce qui permet d’assurer une continuité dans leur plan de domination de la politique. 
 
Le lien Whitney-Stimson-Bundy représenterait la "chaîne verticale". W. C. Whitney (1863), qui a marié Flora Payne (de la dynastie Standard Oil Payne), a été secrétaire de la Navy. Son avocat était un homme nommé Elihu Root. Root engaga Henry Stimson (1888), à sa sortie de l’école de droit. William Howard Taft, le 27e président des USA et bonesman lui aussi engagea Stimson au poste de secrétaire de la guerre en 1911. Plus tard ce dernier devint gouverneur-général des Philippines de. Hollister Bundy (1909) fut l’assistant spécial de Stimson et un homme essentiel au Pentagone durant le projet Manhattan . Ses deux fils furent également membres du S&B : William Bundy (1939) and McGeorge Bundy (1940) furent très actifs dans les affaires gouvernementales grâce à leurs positions dans la CIA, le département de la défense et le département d'état, et en tant qu'aides spéciaux aux Présidents Kennedy et Johnson. Ils ont ainsi exercé un impact significatif sur l'écoulement de l’information et de l’espionnage pendant le guerre du Vietnam. William Bundy continua à être rédacteur de Foreign Affairs , le trimestriel très influent du Council on Foreign Relations (CFR). McGeorge devint president de la Fondation Ford. Deux autres familles de bonesmen très influents furent les Harriman et les Bush. Averil Harriman (1913) est considéré comme un "sage" au sein du parti démocrate. Son frère Roland Harriman (1917) en était également un partisan très actif. 
 
 
 
La présence dans l'organisation des familles américaines les plus prestigieuses est une évidence. Lord, Whitney, Taft, Jay, Bundy, Harriman, Weyerhaeuser, Pinchot, Rockefeller, Goodyear, Sloane, Stimson, Phelps, Perkins, Pillsbury, Kellogg, Vanderbilt, Bush, Lovett et ainsi de suite. Le Skull and Bones c'est tout simplement le club de l’élite, de l'établissement (establishment). Ainsi, tout président des États-Unis passé par Yale a été membre des Skull & Bones : il s’agit de William Howard Taft, de George H.W. Bush et de George W. Bush. De même on ne compte plus les personnalités membres de l’organisation qui ont occupé, par la suite, d’importantes fonctions dans le monde politique, diplomatique, médiatique, ou même du renseignement. En 2004, l'élection présidentielle américaine opposa 2 membres de l'organisation, George Walker Bush et John Kerry. Yale ne pouvait pas perdre ces élections! 
 
 
L’organisation dispose d’importantes connexions dans le milieu diplomatique, et notamment au sein du Council on Foreign Relations. Ainsi, Henry Stimson, secrétaire à la Guerre de Franklin Delano Roosevelt, l’ambassadeur des États-Unis en Union soviétique, Averell Harriman, ou J. Richardson Dilworth, gestionnaire des intérêts de la famille Rockefeller, étaient membres des Skull and Bones. Des membres de Skull & Bones ont également joué un certain rôle dans l’univers des médias. Henry Luce et Briton Haden, tous deux membres de l’organisation depuis 1920, auraient notamment eu l’idée de créer le journal Time lors d’une réunion à "la Tombe", le quartier général des Skull & Bones, situé sur le campus de l’université de Yale et baptisé. Averell Harriman, de son côté, a fondé le journal Today qui fusionna en 1937 avec une autre revue pour devenir Newsweek. 
 
Les connexions au sein de la CIA sont particulièrement impressionnantes : William F. Buckey, membre ultra-conservateur de l’Agence et propagandiste réputé, a été membre de l’association, tout comme son frère, James Buckley, sous-secrétaire d’État à la Sécurité, aux sciences et aux technologies, dans le gouvernement de Ronald Reagan, un poste où il supervisait l’octroi de l’aide militaire états-unienne à destination des régimes de droite. Hugh Cunningham (Bones 1934) a lui aussi accompli une longue carrière dans les services états-uniens, de 1947 à 1973. C’est également le cas de William Bundy, Bonesman de la promotion 1939, et de Dino Pionzio (Bones 1950), chef de station de la CIA à Santiago en 1970, où il s’employa à déstabiliser le régime de Salvador Allende. 
 
 
SKULL & BONES ET ILLUMINATI  
 
Les illuminés de Bavière, s'ils n'ont pas duré longtemps (1776-1785) ont néanmoins eu une influence considérable sur la politique qui conduisit à la chute de Napoléon en Bavière et sur la réunification de l'Allemagne ensuite. Cette influence s'est manifestée par le truchement de nouvelles sociétés secrètes qui utilisèrent les méthodes prônées par Adam Weishaupt. Néanmoins, il y eut un changement de cap. D'internationalistes et égalitaristes, certains anciens illuminés sont devenus patriotes et élitistes. Avant l'invasion des territoires de la future allemagne par Napoléon, celle-ci était morcellée en plus de 300 états, villes, évéchées, etc. Les guerres napoléoniennes allaient motiver d'anciens illuminés qui se reconvertirent dans la lutte contre l'occupant français via de nouvelles sociétés secrètes comme le Tugend-Bund et les chevaliers noirs. Tout comme Weishaupt l'avait compris, c'est en s'attachant à la jeunesse que l'on changerait les choses. C'est ainsi que des professeurs d'Universités mirent sur pieds des sortes de loges (chapîtres) au seins des universités allemandes. L'influence de ces sociétés fut déterminante dans la chute de Napoléon. L'argent venait, entre autre, de gens comme les Rothschild qui commençaient à devenir de plus en plus puissants. Voici ce que Adam Weishaupt disait: « Par ce plan, nous dirigerons toute l’humanité de cette manière. Et par la plus simple des manières , nous mettrons tout en feu et en flammes. Les occupations doivent être tellement réparties et arrangées, que nous pourions, en secret, influencer les transactions politiques". 
 
Mais attention, il ne faut pas croire que le Skull and Bones est la première société secrète du genre à avoir existé au sein d'universités américaines. En effet, le 5 décember 1776, des étudiants du William and Mary College fondèrent, bien avant Russell et Taft, une société secrète, la Phi Beta Kappa. Un second chapitre de cette société de seniors fut formé à Yale en 1780, soit 53 ans avant la création du SandB. 
 
Dans The Cyclopedia Of Fraternities, un tableau généalogique de toutes les fraternités de collèges de grec aux USA, montre que Phi Beta Kappa est la source, le parent de tous les systèmes de fraternités américains des hautes écoles. Il y a ainsi une ligne entre la fraternité Phi de Yale de 1780 et le SandB de 1833, ainsi qu'à travers d’autres sociétés de seniors, mais « seulement de Yale » comme la Scroll and key et la Wolf’s Head. Phi Beta Kappa sont les trois premières lettres greques pour "Philosophie Biou Kubernetes" ou "amour de la sagesse, le timonier de la vie." Au niveau symbolique on retrouve ainsi chez les deux fraternités : un crâne et un bateau. 
 
John Robison, un maçon écossais, rentra dans l’ordre des illuminati mais après avoir découvert ce qui se tramaît, publia en 1798, un livre appelé "Proofs Of A Conspiracy". Il envoya son livre à tous les rois d'Europe mais ne fut guère écouté, voire pas du tout. Le Skull and Bones a bel et bien hérité, non pas des buts louables des illuminés de Bavière (qui se battaient contre l'obscurantisme) mais de certaines pratiques et surtout des méthodes des illuminati. La ressemblance entre certains rituels décrits dans "Proofs Of A Conspiracy" est frappante. Robison décrit ainsi la cérémonie d’ initiation du "Regent degree" de l’illuminisme bavarois. Dans ce rituel "un squelette est placé près de l’initié, dont aux pieds sont étendues une couronne et une épée. Lui est alors demandé si c'est le squelette d'un roi, d’un noble ou d'un mendiant. Comme il ne peut pas décider, le président de la réunion lui déclare que "seul est important le caractère de l'homme". Or dans le sanctuaire du SandB, on peut lire, en allemand, "Wer war der Thor, wer Weiser, Bettler oder Kaiser? Ob Arm, ob Reich, im Tode gleich.", ce qui signifie : "qui était l'imbécile, qui était le sage? Le mendiant ou le roi. Pauvre ou riche, on est tous égaux dans la mort." 
 
 
SKULL & BONES ET L'ALLEMAGNE NAZIE  
 
Un des membres de l'organisation, Prescott Bush, était le directeur général de l'Union Banking Corporation (UBC) qui a aidé au financement de l'arrivée au pouvoir d'Adolf Hitler. Les relations d'affaires établies par Bush en 1923 se sont poursuivies même après que la guerre ait commencé. Cependant, les USA interdisant le commerce avec l'ennemi (Trading with the Enemy Act) suite à l'attaque de Pearl Harbour en 1941, les actions de l'UBC, dont celles de Prescott Bush, sont saisies le 22 octobre 1942. Le gouvernement constate que la banque de Bush « gère les bénéfices de la famille Thyssen (Fritz Thyssen était le banquier personnel d'Hitler) et appartient à des ressortissants d'une certaine nation ennemie ». Prescott Bush est dénoncé comme collaborateur. Il conserve cependant sa fonction jusqu'en 1943 grâce au soutien de l'avocat Allen Dulles, l'homme qui créera plus tard la CIA. A la mort de Fritz Thyssen, en 1951, les actionnaires de Brown Brothers & Harriman récupèrent leur argent. Prescott Bush reçoit 1,5 million de dollars pour sa part dans UBC, qu'il donne à son fils, George Herbert Walker Bush, pour se lancer dans le secteur du pétrole. 
 

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Modifié en dernier lieu le 19.06.2008